Officieusement, Madame Bertin mère a dit de lui qu’il savait jouer au foot avant de savoir marcher! Officiellement, à 6 ans au club de La Charité-sur-Loire et comme milieu de terrain. Très à l’aise sur ce poste requérant des qualités techniques et une bonne vision du jeu, il aime l’ambiance « copains d’école » d’une génération pas compliquée joignant plaisir de se retrouver sur le terrain et courage pour tenir tête aux grosses équipes, Nevers ou Auxerre. D’ailleurs plus tard, déjà à la recherche de joueurs, Guy Roux sélectionnera deux de ses coéquipiers pour embrasser une carrière professionnelle. A 13 ans, il part en sport études à Nevers où les structures matérielles et humaines le conditionnent à poursuivre dans cette voie. Au gré des régions où il séjourne, il retrouve sa place à Brest et à Limoges en nationale où son numéro 10 commence à faire parler de lui. Mais la vie active l’appelle en Auvergne et même s’il joue à Ceyrat, il commence la course à pied en vue de s’aligner sur le marathon de Lyon en 2005 et pense très sérieusement au triathlon. Après un an à Clermont Tri, il adhère à Puissance 3 et en 2012, c’est le S par équipe à Billom où il découvre que le mode opératoire de ce sport requiert organisation et concentration. Il y prend plaisir, héritage du sport co sans doute, et continue sur sa lancée seul cette fois. Montée en puissance progressive (mais rapide) jusqu’à l’Ironman de Vichy en 2015, le Frenchman en 2016 trois années de suite, il réalise que le format long convient plutôt bien à sa bonne résistance physique et son mental d’acier. Titulaire du BF5, il tient un moment, au poste de trésorier, les cordons de la bourse du club en s’y investissant sérieusement et se réjouit des amitiés que Puissance 3 a pu faire naître au sein de ses connaissances. Le triathlon rendrait il heureux?
Jérôme
Puissance 3 Cournon 