Rien ne la prédisposait au triathlon, et pourtant… De 5 à 23 ans, elle suivra assidûment les cours de danse des écoles de Roanne et de Lyon. Au-delà de l’image des petits rats de l’Opéra, des tutus roses et des ballerines, il y a la rigueur, la musculature durement sollicitée, les articulations mises à mal et les directives des enseignants les plus exigeants. Qu’importe, jamais elle ne pourra oublier la barre, les miroirs, la sensation particulière que Tchaïkovski l’observe et qu’elle lui doit de mettre en scène au mieux sa musique. La danse classique, véritable solfège de la discipline, lui apprend les bases et parallèlement elle diversifie son expression corporelle grâce à la danse moderne combinant les deux jusqu’à 12 heures par semaine. La danse vient du coeur, chez Sandrine, un coeur gros comme ça. Bien qu’elle poursuive cette activité une fois à Chamalières, elle change radicalement d’orientation et s’aligne en 2013 au départ du XS de Saint-Pée-sur-Nivelle dans les Pyrénées. L’ambiance espagnole (donc festive) mais néanmoins montagnarde (donc exigeante), lui met le feu et c’est très fière d’être allée au bout de ce triathlon qu’elle intègre Puissance 3 en 2014 pour bénéficier de l’émulation qui se crée au sein d’un petit groupe de féminines débutantes. Déterminée et volontaire, c’est progressivement le XS de Saint-Rémy-sur-Durolle, divers S et M, puis Hourtin 2019, son 1er L, distance qu’elle apprécie par le temps qu’elle lui laisse pour gérer sa course. Réfléchie et posée, elle met ces qualités au service du club pendant un temps comme secrétaire adjointe, même si ce n’est pas évident de mener de front tous les « métiers » de la vie d’une femme d’aujourd’hui. Nous, nous n’en avons jamais douté.
Jérôme
Puissance 3 Cournon 