Pour ses 10 ans, le triathlon d’Aydat s’est offert une originalité. Au beau milieu d’un très beau mois de mai et d’un mois de juin quasi caniculaire, il a décidé de faire subir un tout autre supplice à ses engagés.
Mais si l’on regarde bien, il ne pleuvait pas, le temps était humide ; la visibilité n’était pas réduite, le plafond était bas ; il ne faisait pas froid, le fond de l’air était frais ; le soleil n’était pas absent, il avait du mal à percer. Au final, la combinaison n’était ni obligatoire ni interdite et s’enlevait toute seule à la transition, sur le vélo la prudence était de mise et le drafting impossible à cause des projections d’eau de la roue arrière du concurrent de devant, favorisant ainsi le travail des arbitres. Sur la CAP, pas de soif impossible à étancher, beaucoup moins de pertes de lunettes de soleil, pas de brûlures ni d’insolation, une économie substantielle de crème solaire et d’après-soleil, une meilleure évacuation de la transpiration et d’éventuelles odeurs nauséabondes, un rinçage de la tri fonction avec une eau sans calcaire et beaucoup moins de risque d’attraper du mal en refaisant la course au ravito. Je suis sûr que certains records ont été pulvérisés (pour mettre fin au calvaire) et que des concurrents se sont dit que cela aurait pu être pire. C’est vrai, après tout, il n’a pas neigé. En plus, tous les triathlètes ont une montre étanche. Non, franchement, je ne vois pas ce qui a cloché…
Plus sérieusement, un grand bravo et mille mercis à tous ceux, sportifs, bénévoles, organisateurs et partenaires qui ne se sont pas dégonflés et une pensée aux victimes de chute malheureuse. A l’année prochaine, cette fois-ci avec le beau temps, promis!
Jérôme
