Adepte de longue date de cet article vestimentaire, ses usages sont multiples. D’origine indienne, il peut se porter autour du cou ou sur le nez, à la John Wayne pour se protéger de la poussière, pour tenir les cheveux ou absorber la transpiration, noué comme un pirate à la Pantani ou à la Arnaud Clément sur les courts de Roland Garros, porté par les « gauchos » d’Argentine ou les révolutionnaires mexicains. C’est la cravate des classes ouvrières, mineurs, fermiers, forgerons et marins. Dans les années 70, il est arboré par les hippies ou porté plus tard au poignet dans la sphère rock comme Keith Richards. Signe d’appartenance à un gang ou une appartenance sexuelle, présent chez les bikers et rappers, il se porte en toute saison même chez les hipsters qui ont su le faire revivre dans les années 2000. Récupéré par la haute couture, Hermès s’en inspirera pour sortir ses fameux « carrés ». Noué à la ceinture, il reste un objet culturel et décoratif. Si Renaud et son « Marche à l’ombre » ne vous ont pas convaincus, laissez moi vous persuader de l’utiliser. Attention, dans le parc les signes distinctifs sur le vélo sont interdits, soyez discrets si vous positionnez votre « couvre-chef » à votre emplacement.
Jérôme
