Lors d’une épreuve, nous courons pour nous. Mais il ne faut pas oublier que, licencié dans un club et arborant fièrement les couleurs de celui-ci, nous sommes ses représentants. Outre les (bons) résultats attendus, notre comportement doit être exemplaire.
Même si l’on a l’impression que ce ne sont que des paroles, il est toujours agréable pour une équipe organisatrice d’entendre « bonjour, s’il vous plaît, merci ».
Avec nos concurrents, le fair-play doit être de mise. Dans le parc à vélo, engager la conversation entre athlètes peut, en plus d’être déstressant, déboucher sur des conseils, des infos, des anecdotes. Nous devons aussi respecter ceux qui préfèrent rester dans leur bulle.
Face aux encouragements, les remerciements, par un geste de la main, un signe de tête ou un sourire, ne coûtent rien et enrichissent celui qui le reçoit. Personnellement à vélo, je salue les applaudissements par un petit coup de sonnette lorsque bien sûr, le bon sens s’y prête.
Attention car il faut rester concentré et c’est d’autant plus vrai quand, devant, il y a de la bagarre chez les gros rouleurs. Mais cela n’empêche pas d’être agréable, J’ai vu des personnalités du triple effort se comporter de façon très courtoise et d’autres bien moins connues avoir une attitude impolie.
Les bénévoles, les concurrents, le public méritent notre respect. Les arbitres aussi. J’en profite, puisque je suis dans ce cas, pour vous préciser que nous sommes là en premier lieu pour garantir au maximum votre sécurité en faisant appliquer le règlement et qu’aucune « triche » ou attitude anti-sportive ne se produise. Acceptons avec calme et dignité un carton ou un avertissement à notre encontre.
Pour conclure, sachez que sans les athlètes, bénévoles, arbitres, organisateurs, rien ne serait possible. Mesurons donc pleinement la chance que nous avons d’être les acteurs de ces « fêtes » sportives.
Jérôme.
