Bien sûr, nous donnons la priorité aux triathlons proches de notre lieu de résidence. Mais il faut parfois s’éloigner pour multiplier les chances d’accrocher une épreuve inédite à notre palmarès.
Personnellement, j’essaye de faire un triathlon nouveau chaque année sans négliger les incontournables de la région. Désir d’enrichir mes expériences sportives, envie de découvrir un lieu, un parcours, une équipe organisatrice. Cela peut toujours être utile de savoir comment certains clubs contournent les difficultés ou règlent les problèmes inhérents à ce genre d’épreuves. Le dialogue avec les bénévoles, athlètes, dirigeants ou responsables de poste est primordial.
Ce peut être un premier tri avec nage en mer ou rivière, sortie à l’Australienne. Un autre qui emprunte une partie de circuit automobile, comme à Magny-Cours où un segment de la partie vélo fait l’objet d’un chronométrage spécial donnant droit à un lot pour le plus rapide. Certains se déroulent sur les routes du « Tour » où les dénivelés les plus fous côtoient les chemins inconnus. La CAP ressemble parfois à des trails ou au contraire traverse la ville qui nous accueille.
Nous pouvons joindre l’utile à l’agréable en planifiant un triathlon sur le lieu de nos vacances. S’imprégner de l’endroit familiarise déjà avec l’épreuve qui nous attend car c’est bien l’inconnu qui perturbe. L’environnement motive énormément. Vallée peuplée de châteaux classés, traversée de vignobles célèbres, paysages montagneux, plages de sable fin ou lieux mythiques. Tout est bon pour entretenir notre forme et se faire plaisir.
Penser aussi que l’hiver, les duathlons, run and bike, trails, cross, courses solidaires ou festives sont là pour garder le contact avec la compétition.
Jérôme.
